La restauration des tableaux

Les tableaux de la sacristie

La sacristie a été reconstruite dans le premier tiers du XVIIIe siècle. Pierre de Saumery en parle d’ailleurs en 1740 de manière élogieuse. Ses boiseries Louis XIV-Régence et son remarquable plafond stuqué de style Louis XIV en composent le décor où des guirlandes délicates s’associent à la colombe, symbole de l’Esprit Saint. Les différents tableaux autrefois sertis dans les boiseries ont été déposés lors des travaux. Certains sont du XVIIe siècle, réemployés dans la sacristie nouvelle, et sont attribués au peintre Nicolaï, tandis que d’autres sont contemporains de la sacristie. Ils attendent toujours une restauration afin de rendre à ce bel ensemble toute sa prestance.

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Mariage de la Vierge attribué à Nicolaï (mort en 1678)

Les deux grandes toiles du chœur

Bien qu’en mauvais état, les deux grandes toiles du XVIIe siècle, attribuées à Jacques Nicolaï, font partie intégrante de la scénographie baroque du chœur. Elles étaient serties dans les grands cadres de marbre situés de part et d’autre du chœur. L’une représente l’Apparition du Christ à sa Mère, l’autre la Présentation de la Vierge au temple.01-L'apparition du christ ressuscit+® +á sa m+¿re-DSC_0063-TC

Apparition du Christ à sa Mère, attribué à Nicolaï (mort en 1678).

L’avancement du projet de restauration

Une étude de 1997, concernant l’état physique et les coûts de restauration de ces toiles, a été réactualisé par des spécialistes. Ceci a permis de préparer un dossier afin de faire appel aux fonds publics et privés en vue de leur réinsertion dans l’architecture des lieux.

Le cahier des charges pour la restauration des toiles (sacristie et chœur) a fait l’objet d’une dernière réunion d’analyse le 11 juin 2019. Il a ensuite été transmis, pour approbation après intégration des remarques, à l’Agence wallonne du patrimoine et à la Commission royale des monuments, sites et fouilles, en date du 15 août 2019.

Le retour de toiles à Saint-Loup ?

Deux toiles du XVIIe s. actuellement à Jambes (grenier de Saint-Symphorien) et attribuées à Nicolaï faisaient vraisemblablement partie du patrimoine de Saint-Loup. Elles sont à restaurer. Leur retour éventuel est à l’étude.